From Cologne with news (5)
Une sélection des informations qui m'ont marqué ces derniers jours, dans le NRW et au-delà. En bref et en liens. Cette semaine, des nouvelles technologies dans les journaux et le scandale du métro qui se propage.
Twitter, code QR... quand le papier devient multimédia. Il ne vous aura sans doute pas échappé que les journaux et les médias en général (sans parler des hommes politiques) ont investi les réseaux sociaux comme un nouveau canal de diffusion de leurs informations. Lemonde.fr avait ce soir 43.625 "fans" sur Facebook et 55.229 "folllowers" sur Twitter (et le site a dépassé il y a quelques jours les 100.000 abonnés payants - à 6€ par mois - et je trouve que c'est plutôt rassurant sur le fait que les gens sont prêts à payer pour de l'information... même en ligne).
Du côté de la presse régionale, la situation varie beaucoup d'un titre à l'autre. Sud-Ouest semble s'être approprié Twitter et Facebook sans problème et utilise ces nouveaux outils plutôt avec intelligence, je trouve. La Voix du Nord n'est pas mal non plus. Même La Nouvelle République fait des tentatives (déjà 245 fans sur Facebook!).
Tout ça pour dire que, en Allemagne aussi, la presse cherche à se faire une place au soleil des réseaux sociaux qui rendent tendance. Je lisais il y a quelques jours le quotidien Die Welt Kompakt, qui a décidé de jouer à fond la carte internet. Quasiment à chaque page, le lecteur se voit proposer de suivre les journalistes de la rubrique (culture, sports...) sur Twitter. Et ce qui m'a le plus surpris, c'est l'utilisation des codes QR (ou codes 2D) qui, si vous les prenez en photo avec votre téléphone portable, vous permettent d'accéder à du contenu supplémentaire (bonus pour ainsi dire).
Quand je vois où nous en étions de la réflexion sur l'utilisation d'internet lorsque je travaillais à La Nouvelle République il y a quelques mois, je suis frappé par la vitesse à laquelle tout cela est en train de se passer. Ça confirme que les gens ont plus que jamais besoin d'information(s), sous toutes ses formes, mais ça n'apporte toujours pas de modèle économique viable pour les médias sur internet (puisque tout ça est toujours gratuit).
Des vols sur le chantier du métro de Düsseldorf (aussi). Le contremaître suspecté d'être responsable des vols de matériaux destinés au métro de Cologne a aussi travaillé sur le chantier de celui de Düsseldorf, a-t-on appris cette semaine. Là aussi, des rapports auraient été falsifiés. Néanmoins, les travaux de Düsseldorf ont commencé depuis peu et la question de la sécurité aux abords du chantier ne se pose pas aussi sérieusement qu'à Cologne, où certains tronçons sont très avancés. A Cologne, les habitants hésitent entre inquiétude et dérision. Une Colonaise me disait aujourd'hui : "Même quand il sera terminé, je ne prendrai pas ce métro. D'ailleurs, il n'y avait pas besoin d'une ligne de métro en plus à Cologne. On peut déjà aller où on veut avec les lignes existantes."
L'entreprise de construction Bilfinger-Berger se retrouve complètement décrédibilisée et la sécurité de tous ses chantiers est mise en doute, notamment celle d'une ligne à grande vitesse qui doit relier Nuremberg à Ingolstadt (toutes deux en Bavière). Tous les projets auxquels le géant du BTP a participé ces quarante dernières années en NRW vont faire l'objet de contrôles. C'est dire si les risques sont pris au sérieux.
Et pour la route, deux couvertures assez drôles cette semaine. Celle du Spiegel, avec "L'incroyable Guido", en référence à l'omniprésence médiatique pas toujours très fine de l'actuel ministre des affaires étrangères, vice-chancelier et chef des libéraux allemands, Guido Westerwelle. Et en dessous, la Une de Focus, avec ce détournement de statue grecque et ce titre : "Un escroc dans la famille Europe".
Twitter, code QR... quand le papier devient multimédia. Il ne vous aura sans doute pas échappé que les journaux et les médias en général (sans parler des hommes politiques) ont investi les réseaux sociaux comme un nouveau canal de diffusion de leurs informations. Lemonde.fr avait ce soir 43.625 "fans" sur Facebook et 55.229 "folllowers" sur Twitter (et le site a dépassé il y a quelques jours les 100.000 abonnés payants - à 6€ par mois - et je trouve que c'est plutôt rassurant sur le fait que les gens sont prêts à payer pour de l'information... même en ligne).
Du côté de la presse régionale, la situation varie beaucoup d'un titre à l'autre. Sud-Ouest semble s'être approprié Twitter et Facebook sans problème et utilise ces nouveaux outils plutôt avec intelligence, je trouve. La Voix du Nord n'est pas mal non plus. Même La Nouvelle République fait des tentatives (déjà 245 fans sur Facebook!).
Tout ça pour dire que, en Allemagne aussi, la presse cherche à se faire une place au soleil des réseaux sociaux qui rendent tendance. Je lisais il y a quelques jours le quotidien Die Welt Kompakt, qui a décidé de jouer à fond la carte internet. Quasiment à chaque page, le lecteur se voit proposer de suivre les journalistes de la rubrique (culture, sports...) sur Twitter. Et ce qui m'a le plus surpris, c'est l'utilisation des codes QR (ou codes 2D) qui, si vous les prenez en photo avec votre téléphone portable, vous permettent d'accéder à du contenu supplémentaire (bonus pour ainsi dire).
Quand je vois où nous en étions de la réflexion sur l'utilisation d'internet lorsque je travaillais à La Nouvelle République il y a quelques mois, je suis frappé par la vitesse à laquelle tout cela est en train de se passer. Ça confirme que les gens ont plus que jamais besoin d'information(s), sous toutes ses formes, mais ça n'apporte toujours pas de modèle économique viable pour les médias sur internet (puisque tout ça est toujours gratuit).
"Qui est... cet homme qui distribue les Ours? Le président du jury de la Berlinale
Werner Herzog. Ici, un court portrait." (traduction de la légende du code QR)
Werner Herzog. Ici, un court portrait." (traduction de la légende du code QR)
Des vols sur le chantier du métro de Düsseldorf (aussi). Le contremaître suspecté d'être responsable des vols de matériaux destinés au métro de Cologne a aussi travaillé sur le chantier de celui de Düsseldorf, a-t-on appris cette semaine. Là aussi, des rapports auraient été falsifiés. Néanmoins, les travaux de Düsseldorf ont commencé depuis peu et la question de la sécurité aux abords du chantier ne se pose pas aussi sérieusement qu'à Cologne, où certains tronçons sont très avancés. A Cologne, les habitants hésitent entre inquiétude et dérision. Une Colonaise me disait aujourd'hui : "Même quand il sera terminé, je ne prendrai pas ce métro. D'ailleurs, il n'y avait pas besoin d'une ligne de métro en plus à Cologne. On peut déjà aller où on veut avec les lignes existantes."
L'entreprise de construction Bilfinger-Berger se retrouve complètement décrédibilisée et la sécurité de tous ses chantiers est mise en doute, notamment celle d'une ligne à grande vitesse qui doit relier Nuremberg à Ingolstadt (toutes deux en Bavière). Tous les projets auxquels le géant du BTP a participé ces quarante dernières années en NRW vont faire l'objet de contrôles. C'est dire si les risques sont pris au sérieux.
Et pour la route, deux couvertures assez drôles cette semaine. Celle du Spiegel, avec "L'incroyable Guido", en référence à l'omniprésence médiatique pas toujours très fine de l'actuel ministre des affaires étrangères, vice-chancelier et chef des libéraux allemands, Guido Westerwelle. Et en dessous, la Une de Focus, avec ce détournement de statue grecque et ce titre : "Un escroc dans la famille Europe".